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Pour aller plus loin « les fondements de l’équicie »

Le métier d’équicien se fonde sur quatre grands courants de pensées :

Le courant philosophique de la médiation

En s’appuyant sur la maïeutique telle que Socrate l’a défini, l’équicie a pour principal objet de partir des capacités de la personne et de mettre en valeur ce que la personne ne sait pas qu’elle sait.

Le courant humaniste de la psychologie à travers Carl Rogers et Abraham Maslow

En équicie, la rencontre entre la personne et le cheval passe par l’expérience. C’est la personne et le cheval qui nous guident, tout part de leur comportement. L’équicien apprend à « com-prendre » (au sens premier de « prendre avec ») et à accepter l’autre tel qu’il est et non tel que l’on voudrait qu’il soit.

Le courant éthologique (notamment Konrad Lorenz et Nikolaos Tinbergen)

Il apprend à l’équicien à rencontrer la représentation du monde de l’autre par l’observation et l’étude du comportement, que cet autre soit personne ou cheval.

Le courant des pédagogies nouvelles

Il s’appuie sur les pédagogies nouvelles initiées par Rudolf Steiner, Maria Montessori et Célestin Freinet. Le point commun de ces trois penseurs qui guide l’équicien tout au long de sa pratique, c’est le learning by doing « apprendre en faisant » de John Dewey : c’est partir des capacités de l’individu et de l’observation de ses actions.
L’équicien est dans le questionnement permanent. Il ne peut être dans la certitude, il avance avec le présent. Il n’impose pas, il propose.

« L’équicie, c’est le « pari » que, grâce à l’établissement d’une relation avec l’équidé, la personne puisse mobiliser des compétences qui l’aident à s’épanouir et à vivre en harmonie avec son environnement social. »
Isabelle Claude, « Le cheval médiateur »